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dimanche 6 mars 2011

Michèle Kahn - Shanghaï la juive

Portail de la culture juive et du judaïsme.Chine, shanghai
http://www.babelio.com/forum/viewtopic.php?t=1824


éditeur : du Rocher (14 octobre 2010)
http://www.editionsdurocher.fr/

4ÈME DE COUVERTURE : C'EST À SHANGHAÏ, LA VILLE MYTHIQUE, INTERLOPE ET FASCINANTE, QUE DÉBARQUE EN 1938 WALTER NEUMANN, UN JEUNE JOURNALISTE AUTRICHIEN RESCAPÉ DE DACHAU.PLUS DE VINGT MILLE AUTRES JUIFS EUROPÉENS, TRAQUÉS PAR LES NAZIS, TROUVERONT AINSI REFUGE DANS LA SEULE VILLE AU MONDE OÙ L'ON PEUT ENCORE ENTRER SANS VISA. LA MISÈRE ATROCE DES RÉFUGIÉS ET DU PEUPLE CHINOIS CÔTOIE LE LUXE EFFRÉNÉ DE NABABS RUSSES OU BAGDADIENS, DE CAÏDS PHILIPPINS, DE SHANGHAÏENS RICHISSIMES. PIANISTE AU WIENER CAFÉ, WALTER NEUMANN NOUE AMOURS ET AMITIÉS. LA VIE COMMENCE À LUI SOURIRE QUAND SOUDAIN LES JAPONAIS, MAÎTRES DE LA VILLE, REGROUPENT LES RÉFUGIÉS JUIFS DANS UN GHETTO. PRIS DANS LE FILET, WALTER NEUMANN SE DÉBAT POUR SURVIVRE ET REPOUSSE L'INSTANT OÙ IL DEVRA CHOISIR ENTRE SES DEUX AMOURS : MACHA LA BELLE RUSSE FORTUNÉE, ET FENG-SI LA CHINOISE CAPTIVANTE. MAIS LES TROUPES COMMUNISTES AVANCENT... IL FUIRA À HONG KONG, ET SON DESTIN SE JOUERA À MACAO. AVEC CE GRAND ROMAN D'AMOUR ET D'AVENTURES, PRÉSENTÉ ICI DANS UNE NOUVELLE ÉDITION, MICHÈLE KAHN A RÉVÉLÉ EN 1997 AU PUBLIC CET ASPECT MÉCONNU DE L'HISTOIRE DE SHANGHAÏ..

l'auteur :. Michèle Kahn est une écrivaine française, née le 1er décembre 1940 à Nice, qui a vécu ensuite à Strasbourg et habite à Paris. Elle a d'abord écrit des ouvrages destinés à la jeunesse (une centaine), et s'adresse principalement au public adulte depuis 1997. Ses romans fortement ancrés dans l'Histoire et très documentés, souvent inspirés par les péripéties du peuple juif, entraînent les lecteurs aux quatre coins du monde.

Diplômée de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), elle a été vice-présidente de la Société des gens de lettres ainsi que de la Société civile des auteurs multimédia (SCAM). Cofondatrice du Prix Littéraire du Rotary, fondatrice à la SCAM du Prix Joseph Kessel et du Prix François Billetdoux, elle est membre de divers autres jurys littéraires.
Membre du Club des croqueurs de chocolat, elle a été nommée en 2003 ambassadeur de l’Académie du Chocolat de Bayonne.
Elle collabore au Magazine littéraire depuis 1987 et à L'Arche depuis 1993.
Une Bibliothèque Michèle Kahn a été fondée en 1997 pour la jeunesse par l’Alliance israélite universelle à Paris.. .

Mon commentaire 
début de lecture : 27/02/11 - fin de lecture : 05/03/11...


On croit tout savoir ou presque sur la Shoah... mais combien d'entre nous savent que l'émigration a eu lieu également vers la Chine ? Très peu sans doute... C'est donc ce fait que Michèle Kahn nous conte avec son talent habituel...
Nous suivons les pérégrinations de Walter Neumann, juif autrichien de Vienne à Shanghaï, puis à Hong-Kong.
Un roman très agréable à lire, malgré quelques longueurs sur la fin.  
mon appréciation :  
Je pense lire également : 
Adieu Shanghai de Angel Wagenstein
Détails sur le produit" Shanghai - ville de magnificence et de misère, lieu de l'extrême humiliation des coolies aux pieds nus, aussi inséparables de leurs rickshaws que les jeunes prostituées de leurs marins ivres, ville où, la douceur de la porcelaine côtoyait la brutalité militaire, ville de l'opium et de la déchéance. Mais aussi, ultime port de l'espoir, symbole d'une volonté acharnée de vivre. Car tandis que les grandes démocraties regardaient impassiblement s'accomplir le génocide tramé par Hitler, Shanghai, ville ouverte, demeurait le seul endroit au monde qui pût accueillir et offrir un salut cher payé à une vingtaine de milliers de juifs allemands et autrichiens, des intellectuels pour la plupart, ainsi qu'à trois mille huit cents coreligionnaires qui étaient parvenus de justesse à fuir d'autres pays occupés - avant que l'épaisse fumée des fours crématoires ne vienne obscurcir le ciel d'Europe. " Entre récit historique et roman d'espionnage, l'auteur du Pentateuque ou les cinq livres d'Isaac et d'Abraham le Poivrot (L'Esprit des Péninsules, 2000 et 2002), clôt ici sa trilogie consacrée au destin des Juifs d'Europe durant le terrible XXe siècle.
.

Dscn5046En 1937 près de 20 000 Juifs allemands et autrichiens, fuyant la montée du nazisme, trouvèrent refuge à Shanghai. Ils furent rejoint dès 1939 par près de 4 000 autres réfugiés Juifs venant de Russie, Lithuanie et Pologne.

Des associations d'entraides américaines ainsi que de grande familles Juives Shanghaiennes, comme les Sassoon, aidèrent ces gens en offrant des repas ou en proposant du travail. Mais malgré ces aides, les conditions de vies étaient difficiles en raison notamment du manque de logements.

En février 1942, alors que Shanghai est sous occupation japonaise, Shibota, le vice-consul du japon, alerte secrètement la communauté juive qu'un projet de création d'un ghetto sur une île de Yangzi était à l'étude.

Un accord fut trouvé entre les représentants de la communauté Juive et Tokyo pour maintenir ce ghetto à Shanghai, et en février 1943, les japonais à la demande des allemands, délimitèrent un secteur de 2,5km2 dans le quartier de Hongkou, réservé aux juifs apatrides.

A la fin de la guerre, les réfugiés repartirent pour les Etats-Unis ou l'Australie et découvrirent l'horreur à laquelle ils avaient echappés.http://www.aschkel.info/article-dispora--37971205.html

Pan Guang (né le 7 juin 1947 à ShanghaiChine) est professeur et le directeur du „Shanghai Center for International Studies and Institute of European & Asian Studies“ (un centre de recherche de la „Shanghai Academy of Social Sciences“) ainsi que directeur du Shanghai Cooperation Organization Studies Center (SCO) à Shanghai, président du „Center of Jewish Studies Shanghai(CJSS) et vice-président de la „Chinese Society of Middle East Studies.
Pan Guang naquit à Shanghai et grandit à Hainan, une île au sud de la Chine. Il fit ses études à la Renmin University of China à Pékin et à l'Université Normale de la Chine de l'Est à Shanghai. Ensuite il fit son Bachelor et son Master en Sciences Politiques ainsi que le doctorat en Histoire. De plus il est membre du „International Council of Asia Society“ aux États-Unis, conseiller du „Forum Chine-Eurasie“ aux États-Unis, membre du „Asia Europe Journal“ à Singapore et conseiller du maire de Shanghai en ce qui concerne les affaires anti-terroristes.
Il fut le lauréat du James Friend Annual Memorial Award for Sino-Jewish Studies en 1993, du Special Award for Research on Canadian Jews from China en 1996, et en 2004, le président russe Vladimir Poutine lui décerna le Saint Petersburg-300 Medal for Contribution to China-Russia Relations. En 2005 il fut nommé comme membre du Haut Conseil pour l'Alliance des Civilisations par le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan.
Le 17 octobre 2006 le prix Autrichien pour la Mémoire de l'Holocauste fut décerné à Pan Guang dans le consulat général autrichien de Shanghai.
Ma note : 15/20

Pour en savoir plus : 

http://www.fondationshoah.org/FMS/DocPdf/Actualite/juifshangai.pdf
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http://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=266
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http://www.azurever.com/shanghai/visiter/visite-privee-des-quartiers-juifs-de-shanghai-et-de-la-rue-duolun
.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ghetto_de_Shanghai
       
       http://les-passagesdhannah.k.over-blog.com/article-shanghai-la-juive-michele-khan-1997-50639102.html     

Curiosité de lectrice

Histoire des Juifs en Chine

Des Juifs étaient déjà présents depuis plusieurs siècles avant que n'en arrivent d'autres au XXe, c'est notamment le cas des Juifs de Kaifeng. Marchands et voyageurs perses, juifs et arabes, Marco Polo lui-même, attestent d'une présence juive en Chine depuis au moins le viie siècle. Tribus perdues d'Israël, émissaires du Roi Salomon en quête de matériaux précieux pour la construction du Temple de Jérusalem. Les légendes abondent à propos de leurs origines. La plus mystérieuse et paradoxalement la plus connue de ces communautés est sans conteste celle de Kaifeng, sans doute parce que c'est celle qui a duré le plus dans l'Histoire, et ce malgré son isolement.


La théorie généralement admise est que les Juifs de Kaifeng seraient arrivés en Chine au ixe siècle par la route de la soie, en venant de Perse ou d'Inde en passant par l'Afghanistan. Ils se seraient alors installés à Kaifeng, capitale de la dynastie Song (907-1279) qui régnait alors sur l'Empire du milieu.

Ils vécurent dans l'isolement le plus total, cultivant un judaïsme particulier car écarté de l'influence des Rabbins d'Occident et fortement empreint de Confucianisme, jusqu'au xvie siècle, où l'un d'eux, n'ayant jamais entendu parler du christianisme, entra en contact avec le père jésuite Matteo Ricci, venu évangéliser la Chine, qu'il prenait pour un coreligionnaire, ayant cru que la Vierge à l'enfant représentait Rebecca portant Jacob. C'est la redécouverte des Juifs de Chine par l'Occident.
Après la destruction de la dernière synagogue, vers 1850, la communauté juive chinoise a progressivement perdu toute cohésion, et est considérée comme ayant disparu au début du xxe siècle en tant que communauté religieuse organisée.
Aujourd'hui, il ne resterait plus qu'environ 600 de ces Juifs à travers la Chine Populaire, habitant encore principalement la ville de Kaifeng. Le statut de minorité ne leur ayant pas été reconnu, ils sont plus que jamais à la recherche de leur identité, alors même que le gouvernement leur demande de se déclarer Hui (chinois musulmans) ou Han (chinois «chinois»). Sans textes religieux juifs d'origine chinoise ni vraie connaissance du judaïsme, ils s'appuient sur des traditions familiales et sur l'aide de Juifs étrangers pour essayer de retrouver leurs racines religieuses.
Quelques un ont entrepris d'émigrer vers Israël, dans le cadre de leur entreprise de retour au judaïsme1.
Parmi les commerçants et entrepreneurs occidentaux qui se sont installés dans les ports de Chine ouverts au commerce international dès les années 1840, il y avait des Juifs. Le nom symbolique de cette démarche est celui des Sassoon installés à Shanghai avec Elias David Sassoon (1818-1896) dès 1844, et Victor Sassoon (1881-1961), qui construisit l'actuel Peace Hotel (en) sur le Bund. Ils ont joué un rôle majeur dans le développement économique de Shanghai. Leur nombre était évalué à 10 000 environ en 1930. 
Ces communautés ont disparu au moment du départ de tous les étrangers des anciennes concessions en 1949 et 1950. Le sort de la communauté juive de Tianjin est illustré par la grande synagogue de Nanjing Lu, dans la concession britannique. Cette synagogue inaugurée en 1938, fermée en 1950, a été restaurée, mais pas rouverte, en 2008.
En 1906, des Juifs russes quI fuyaient les troubles intérieurs de la Russie se sont installés à Harbin en Mandchourie. La plupart sont partis à Shanghai à l'arrivée des Japonais.
À la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, quand les Juifs fuyaient l'Europe à la recherche d'une terre hospitalière, la Chine les accueillit sans rechigner. Une vingtaine de milliers de réfugiés d'Autriche, de Pologne, de Russie s'installèrent ainsi dans le district de Hongkou, près de Shanghai. Hongkou était pauvre mais accueillit les Juifs. Le plus paradoxal est que les visas accordés aux Juifs le furent par des officiers consulaires japonais, qui ne tinrent pas compte des ordres de leur ministère. Les réfugiés arrivèrent donc à Kōbe, au Japon. Quand les Japonais entreprirent l'attaque de Pearl Harbor, ils déportèrent ces réfugiés dans des territoires alors sous contrôle japonais, tels que Hongkou.


bibliographie

Jeunesse
  • 1994 et 1995 : Contes et légendes de la Bible, en deux tomes. Tome I : Du jardin d'Éden à la Terre promise. Tome II : Jugesrois et prophètes, Pocket Jeunesse.
  • 2000 et 2004 : La vague noire, roman qui se déroule en France pendant la Seconde Guerre mondiale et inclut le récit d'une jeune fille déportée à Auschwitz, Actes Sud Junior. Prix des Incorruptibles 2001.
  • 2005 : Les trésors de la Bible, d'Adam au roi Salomon, les principaux héros bibliques, Pocket Jeunesse.
  • 2006 : Justice pour le capitaine Dreyfus , au jour le jour, histoire d'un combat pour la justice et la vérité, Oskar Jeunesse.
Romans




************** innoubliable, coup de coeur



 excellent
 très bien
  bien
 moyen
 se laisse lire, sans plus
 bof ! pas génial
 nul 


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